Cette proposition a
pour but d’imposer que l’ARS soit versée sous forme d’un « titre spécial
de paiement », qui offre deux possibilités : le chèque rentrée
scolaire ou la carte à puce.
Cela est techniquement possible comme le montrent les expériences aussi différentes que le titre restaurant et les cartes à puces distribuées par des conseils régionaux à des lycéens afin de leur permettre d’acheter leurs manuels scolaires. Cette méthode est de plus en plus utilisée par nos partenaires européens confrontés à des contraintes budgétaires et sociales similaires aux nôtres.
Un tel dispositif
permettra d’avoir une idée plus précise de la réalité des dépenses engagées à
l’occasion de la rentrée scolaire, grâce aux remontées d’information permises
par un système de chèque ou de carte ARS.
Et enfin, selon notre contrat social, les aides sociales doivent être employées dans le but pour lequel elles ont été versées. C’est vers une vraie logique de contractualisation de l’aide sociale que nous devons aller, afin de responsabiliser d’avantage nos concitoyens. C’est cette logique qui inspire déjà le fonctionnement du RSA qui comprend un devoir d’insertion.
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