Ces trois amendements,adoptés hier soir dans la nuit, vont dans le sens du rapport de la Cour des comptes, qui a été communiqué mardi à l'Assemblée nationale.
Le rapport évoque notamment les escroqueries dont Pôle emploi, après l’Unedic, est victime. La Cour indique que, sur le plan juridique, les moyens dont disposent les organismes ne sont pas adaptés à la lutte contre la fraude.
Le premier amendement vise à assermenter les contrôleurs de Pôle emploi afin d'améliorer la lutte contre les infractions portant un préjudice aux finances sociales.
Afin d’améliorer la lutte contre les infractions portant un préjudice aux finances publiques et notamment sociales, il est nécessaire de prévoir une règle de levée du secret professionnel entre agents de l’État d’une part et agents des organismes chargés du recouvrement des cotisations et contributions sociales et du service des prestations d’autre part, pour qu’ils soient en mesure d’échanger les renseignements utiles pour lutter contre la fraude sociale, notion qui existe déjà dans le code de la sécurité sociale. Tel est l'objet du deuxième amendement.
Le troisième amendement prévoit de donner compétence aux agents assermentés de Pôle emploi pour rechercher les infractions aux interdictions du travail dissimulé et pour qu’ils puissent échanger avec les autres corps de contrôle les informations nécessaires à la répression du travail illégal.