Notre génération est la dernière à pouvoir tenter d’inverser le processus de dégradation de l’environnement et d’en maîtriser les conséquences sur la vie et la santé de l’humanité.Il est loin le temps ou l’on considérait tour à tour les René Dumont, Brice Lallonde et Antoine Waechter comme des « illuminés » ou « des empêcheur de tourner en rond ».
Le Président de la République Jacques Chirac lors de la Conférence pour une gouvernance écologique mondiale à Paris le 12 février 2007, constate aussi :
« La planète souffre : la multiplication de ses réactions extrêmes, ouragans, inondations, sécheresses, en est le meilleur exemple »
Il était urgent de réagir !
Pour que la responsabilité de chacun soit clairement reconnue, sa portée précisée et sa valeur consacrée, le Président de la république a voulu inscrire une écologie humaniste au cœur de notre pacte républicain, par l’adoption d’une charte de l’environnement adossée à la Constitution, dans la continuité des droits Politiques et Civils de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, et des principes économiques et sociaux du Préambule de 1946. C’est une nouvelle étape du Pacte Républicain.
Après plus d’un an de travaux de la commission Coppens, le Gouvernement dépose le 27 juin 2003, le projet de loi soumis à révision Constitutionnelle sur la charte de l’environnement.
C’est toi, chère Nathalie Kosciusko-Morizet, jeune députée de l’Essonne, diplômée de l’école Polytechnique et ingénieur du génie rural et des eaux et forêts, qui est désignée comme rapporteur du Projet de loi constitutionnelle sur la Charte de l’environnement voulu par le Président de la République.
Elle a pour champ d’expertise les problèmes liés à l’environnement et au développement durable, les liens entre la santé et l’environnement, l’énergie et la recherche.
Tu es aussi Présidente du Groupe d’études « santé et environnement » à l’Assemblée Nationale.
Enfin, le 28 février 2005, le Parlement, réuni en Congrès à Versailles, incère la charte de l’environnement dans le cadre constitutionnel de la France non sans controverses, critiques et oppositions de la part de groupes d’intérêts, de personnalités et de l’opposition.
Par ce premier pas décisif et concret et après des années de constats négatifs, nous sommes la première génération de politique à avoir la volonté de poser les fondements d’une meilleure gestion future, d’un avenir plus respectueux des grands équilibres nationaux et mondiaux, conciliant l’économie, le social et l’environnement, suite logique de la position prise dans le discours de Johannesburg en septembre 2002 par le Président de la République Jacques Chirac.
C’est une étape capitale pour l’avenir de l’humanité, marquant le début d’une nouvelle ère où se généralisera et se pérennisera une écologie humaniste associée à l’essor du développement durable.
Cette Charte concerne plusieurs acteurs majeurs :
- LE LEGISLATEUR : pour qui les articles de la charte seront une référence
- LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL : qui garantira le respect de la charte par le
Législateur.
- LES JURIDICTIONS JUDICIAIRES ET ADMINISTRATIFS :
qui feront appliquer aux personnes morales comme physiques et privées comme publiques,la Charte.
- ET ENFIN L’ADMINISTRATION FRANCAISE : qui doit changer de culture et de mentalité pour arriver à une dynamique concrète de changement en faveur du développement durable sous toutes ses formes.
Ma chère Nathalie, chez nous, à Marseille et notamment dans la Circonscription, cette nouvelle dynamique concrète en faveur du développement durable s’illustre par la création de la nouvelle station d’épuration de notre ville. C’est le projet Géolide, que tu viens de visiter en notre compagnie.
En effet, Marseille sera la première métropole méditerranéenne à s’être dotée d’une station d’épuration nouvelle génération, unique au monde qui protège encore mieux la qualité de l’eau dans le bassin méditerranéen, mieux que ses consoeurs Gênes et Naples.
Enfin, depuis hier Marseille est la première ville de France à avoir signée le pacte écologique de M Nicolas Hulot s’engageant ainsi au niveau local à créer une dynamique forte en faveur du développement durable.